De l’indépendance en 1956, à nos jours en 2019

 

 

 

Au lendemain de l’Indépendance, le Gouvernement fit de l’élément humain une priorité nationale. Il proclama, dans la Constitution, le droit à l’enseignement et à la santé pour tous. Les perspectives décennales 1962/1971 fixaient comme objectif la promotion de l’homme appelé à évoluer dans une société saine et dynamique. Les investissements sociaux avaient atteint, dans les années 60, plus de 50% des investissements.
La planification définissait les actions à entreprendre. Face à la pénurie du personnel médical, le gouvernement procéda au recrutement contractuel d’un grand nombre de praticiens, en majorité des pays de l’Est, et multiplia les bourses de formation de médecins en France et à l’étranger.
Le plan quadriennal dégageait, en matière de santé, les trois grands axes suivants :
– L’équilibre démographique et l’intensification de la prévention et de l’hygiène sociale
– L’optimisation du rendement de l’hôpital par l’implication des médecins à y exercer à plein temps
– La création d’un enseignement médical
Depuis la fin des années 80, on a vu la naissance de l’industrie pharmaceutique en Tunisie, ainsi que le développement de l’industrie des dispositifs médicaux. Depuis les années 2000, La Tunisie est devenue une destination privilégiée pour les soins à l’étranger et a su se distinguer en tant que pays de choix dans le secteur du tourisme médical.
Tout cela a permis à la Tunisie d’avoir une position de leader en Afrique en terme de recherche et publication scientifique, la rendant un des meilleurs systèmes de santé du continent